Bonjour Laëtitia et Dan Adler vous êtes, les fondateurs de De Ferla Immobilier. Vos agences figurent parmi les références de l’immobilier sur la rive gauche. Entre immobilier traditionnel et haut-de-gamme, quel est votre positionnement ?
Plus qu’un positionnement nous cherchons à avoir une culture d’entreprise dédiée à la qualité. Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux services et surtout nous poussons au maximum le processus d’accompagnement VIP de nos clients. Nous partons également du principe qu’étant implanté sur Paris chaque bien (petits, grands…) mérite un service haut de gamme. Nous avons aujourd’hui de plus en plus de biens également sur la rive droite et prévoyons d’ailleurs des ouvertures de l’autre côté de la seine.
Le métier est durement frappé par la crise sanitaire, quelle est votre analyse sur l’impact de cette crise sur les prix de l’ancien à Paris ?
Sur l’année 2020 nous n’avons pas noté de baisse de prix mais plutôt un ralentissement du nombre de transactions. Les acheteurs ont besoin d’être rassuré et certains vendeurs ont préféré reporter leurs projets. Les prix restent élevés et ne risquent pas de baisser.
Les épisodes de confinement ont-ils influencé les comportements d’achat des parisiens ? si oui comment ? (des exemples ?)
Au début du 1er déconfinement, il y avait une volonté de la part de certains acheteurs d’avoir des extérieurs mais ces demandes existaient déjà avant. La réalité des prix a vite repris le dessus sur les projets. Nous n’avons pas noté une baisse du nombre d’acheteurs en recherche. Il y a eu quelques hésitations sur des investissements en province pour « fuir Paris » mais encore une fois la réalité est différente et finalement les comportements n’ont pas changé. Il faut également noter que les biens de qualité sont toujours aussi recherchés et rares et donc que les comportements des acheteurs restent les mêmes sur la rapidité à faire des offres quand le bien de leur rêve arrive sur le marché Parisien
On dit que la crise sanitaire a forcé les entreprises à se réinventer en investissant massivement dans le digital. Et pour De Ferla ?
Le digital a été un canal de communication très important pendant le confinement. Il nous a permis de diffuser nos biens à la fois sur notre site internet, sur nos réseaux sociaux et par mail en envoyant des newsletters hebdomadaires. Nous avons réalisé des visites virtuelles et mis en place des rendez-vous par visio, ce qui nous a permis d’accompagner nos clients et de réaliser leurs projets immobiliers. Nous avons également créé un logiciel sur mesure pour être plus performant sur le digital et mieux accompagner nos conseillers dans les différents processus de vente et d’accompagnement de nos clients. Nous prévoyons d’autres investissements cette année dans ce secteur notamment pour notre site Internet.
Et dans l’humain ?
Nous restons convaincus que l’humain reste le cœur de notre métier et nous continuons à investir massivement sur la formation de nos collaborateurs. Pour mieux comprendre le rôle de l’humain dans notre métier il suffit de regarder le nombre de transactions qui ont été réalisés sur Paris pendant les confinements. Malgré les visites 3D on se rend compte qu’il n’y a pas eu beaucoup de compromis. Sans agent immobilier il n’y a pas de visites et donc pas de ventes. Nous avons d’ailleurs beaucoup recruté durant ces périodes de confinements pour être prêt sur 2021 à faire une grosse année. Pour résumer nous investissons sur tous les fronts afin d’être plus performant
On dit souvent que les agences délaissent les acquéreurs. Qu’en est-il pour De Ferla ?
Pour nous il est vrai que c’est plutôt un avantage car nous relançons nos acheteurs systématiquement tous les mardis et jeudis de manière ciblée sur les nouveaux biens. Nous avons une politique très stricte et des outils de suivi performants (notamment grâce à notre logiciel de développement). Bien entendu la culture d’entreprise est également très présente et pour nous chaque acheteur doit être relancé et inscrit dans notre base de données. Nous avons d’ailleurs plus de 35000 acheteurs en fichiers qui sont relancés au minimum une fois par mois.
De Ferla est membre de la plateforme inter-agence Lici, pour quelles raisons utilisez-vous ce type de système ?
C’est simple, nous n’avons pas tous les biens en fichiers et nous avons à cœur de suivre le projet de nos acheteurs au mieux. Il y a donc un double intérêt:
– Nous avons la possibilité d’accompagner nos meilleurs acheteurs en leur proposant des biens que nous n’avons pas en fichier sur des secteurs où nous ne sommes pas encore implantés par exemple
– Tous les acheteurs de Paris peuvent être relancés sur nos biens grâce à la collaboration des agences partenaire de LICI. Même si nous avons un portefeuille d’acquéreurs conséquents nous n’avons hélas pas tous les acheteurs en fichiers.